Bienvenue sur le wiki de l'association Wind Empowerment. Ici, nous partageons des connaissances autour du petit éolien auto-construit.

La connaissance se répartit en plusieurs volets :

• Technologie
• Éducation
• Mesures
• Maintenance
• Étude de marché
• Modèles de business

Quand on parle d'éolienne auto-construite, un modèle particulier nous vient en tête : l’éolienne Pigott. Elle est un système de production d’énergie électrique basé sur la récupération de l’énergie du vent. Différents modèles sont possibles, pouvant aller de la production d’énergie pour éclairer une cabane jusqu’à permettre l’autonomie électrique d’un foyer.

La conception de cette éolienne, réalisée par l’écossais Hugues Piggott, a été pensée de manière à rendre sa fabrication accessible à tous et à toutes, à l’aide d’outils simples et accessibles financièrement. Elle a, de plus, bénéficié de plusieurs dizaines d’années d’apports et de modifications de la part des membres des différents réseaux qui se sont constitués autour de ce modèle, en France (Tripalium) et partout dans le monde (WindEmpowerment).

Orientée autoconsommation et posant la question de nos besoins énergétiques, ces petites éoliennes sont à la fois robustes et performantes.

Le principe de fonctionnement d’une éolienne Piggott est le suivant:

• Le vent entraîne 3 pales sculptées dans du bois et vernies. La géométrie particulière de ces pales, semblables aux ailes d’un avion, permet un bon coefficient de portée et fait tourner l’hélice.
• Cette vitesse de rotation est transmise à deux disques en acier sur lesquels ont été collés des aimants, le plus souvent en néodyme, et parfois en ferrite : ce sont les rotors.
• Ces aimants passent alors devant des bobines de cuivre émaillé, coulées dans la résine : c’est le stator. ET c’est ainsi que selon le principe physique d’induction électromagnétique : si un objet qui conduit l’électricité (la bobine) passe dans un champ magnétique variable (l’aimant qui tourne), alors il produit de l’énergie électrique.
• Tout cette équipement est fixé sur une nacelle pivotante en acier, dotée d’un safran (gouvernail) qui permet à l’éolienne de s’orienter face au vent. Cette nacelle inclus une sécurité mécanique : en cas de vent trop violent, qui pourrait endommager l’éolienne et le circuit électrique, l’hélice pivote jusqu’à être quasiment parallèle au safran, et donc au vent. L’éolienne continue de produire, mais sa vitesse de rotation diminue, car elle n’est plus « face au vent ».
• Les bobines sont ensuite câblées en triphasé et reliées par un câble qui descend le long du mât de 12m (ou plus si un permis a été déposé), jusqu’au sol et à l’installation électrique permettant de convertir le signal électrique pour pouvoir l’utiliser dans une installation domestique et le stocker.

L’éolienne commencera à produire à des vents de 3 m/s ( ~ 10 km/h, ou quand les petites branches des arbres commencent à se mettre en mouvement), et atteindra son pic de production à des vents de 10 m/s (36 km/h, ou quand les arbres penchent).